J’ai beaucoup de patients réguliers. Ils me disent – Mme Maria. Les étrangers sont le plus souvent – MSc. Bien sûr, ils viennent presque comme un médecin avec des affections mineures, surtout lorsque la pandémie a rendu difficile l’accès à la clinique. Parfois, ils veulent consulter l’avis d’un médecin parce qu’il a été référé pour une intervention chirurgicale et ils ne peuvent pas se décider. C’est une tout autre affaire.
Je ne remets jamais en question ni ne nie l’opinion d’un médecin Il m’arrive de référer un patient à un médecin. Oui, il existe des médicaments en vente libre qui pourraient aider, mais les symptômes sont soit inquiétants, soit peu concluants. Maria et Waldemar n’envisagent pas encore de retourner à Lublin, bien que leurs deux filles y vivent et y travaillent. Ici, ils se sont même habitués à un climat complètement différent de celui de Lublin.
La nouvelle réglementation permet aux pharmaciens de prodiguer des soins pharmaceutiques au patient, de surveiller ce que le patient prend, afin que les médicaments ne se chevauchent pas ou ne se nuisent pas. Ils peuvent également délivrer des ordonnances pharmaceutiques, une fois seulement en cas d’urgence vitale, aujourd’hui également pour la santé.
Qu’en est-il des prescriptions électroniques lorsque le patient ne se présente qu’avec un code à quatre chiffres et un numéro PESEL ? – Les ordonnances électroniques facilitent notre travail pour nous et pour les patients – dit Maria. – Il n’y a pas de fausses ordonnances, pas de problèmes pour lire le nom ou la dose. Et délivrer un médicament est une énorme responsabilité, qui concerne le type de médicament, la dose. Parfois, seuls les patients ne savent pas ce que le médecin leur a prescrit et leur demandent de le lire.
J’aime beaucoup mon métier – dit Maria Mach à la fin de l’entretien. – Je crois que c’est pour ceux qui aiment les gens, savent les écouter, ont une bonne mémoire. Le désaccord n’est pas un trait souhaitable, car nous ne pouvons pas faire de mal par erreur. Ce travail me donne tellement d’énergie! Rien ne me fait mal, ne me dérange pas et ne me fatigue pas. Je suis toujours amoureuse de Koszalin et… de la pharmacie. Et heureuse d’avoir choisi ce métier. Je ne l’échangerais contre aucun autre. Je suis heureux de pouvoir aider les gens, les conseiller, sauver leur santé, et parfois même juste leur bien-être.