La séance de négociation relative à la rémunération des pharmaciens qui s’est tenue hier ne s’est pas conclue par la signature d’un relevé de conclusions comme cela était prévu lors de la séance précédente.
Après avoir quitté la table des négociations la semaine dernière, l’UNPF a rappelé à l’assurance maladie et au Ministère les raisons de son opposition ainsi que ses propositions.
Elle a ainsi dénoncé le texte signé par l’USPO et la FSPF :
Elle a alerté sur les questions soulevées par ce texte :
L’UNPF a rappelé que le texte signé n’apportait aucune garantie de stabilisation de l’économie officinale face aux mesures prises par d’autres institutions que l’assurance maladie telles que des baisses de prix des princeps et des génériques, la remise en cause des contrats de coopération, la remise en cause du monopole pharmaceutique...
Les arguments avancés par l’UNPF ont retenu toute l’attention de l’assurance maladie qui, par souci de cohérence, a préféré ne rien signer avant de sécuriser certains points :
Ces deux éléments lourds de conséquences économiquement doivent recevoir l’aval des pouvoirs publics avec l’engagement de publier les textes d’application s’y référant.
En outre, l’UNPF veillera à ce que les mesures économiques tiennent compte des coefficients de majoration spécifiques aux DOM.
L’UNPF se félicite de cette nouvelle orientation prise par l’assurance maladie et continuera à se battre pour réintégrer les prestations servies au titre des génériques dans une rémunération à l’ordonnance, afin d’apporter une sécurisation à l’ensemble des officines.