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Le 24/04/2013 | Le scandale de la vignette pharmaceutique

Lors d’une réunion relative à la suppression de la vignette pharmaceutique, initiée par M. Morin (IGAS) et regroupant les acteurs du secteur, plusieurs décisions ont été présentées aux syndicats de pharmaciens.

Les pouvoirs publics, en présence de la DGCCRF, ont décidé qu’aucune mention de prix ne serait apposée sur les conditionnements. Cela risque de compliquer les relations entre les pharmaciens et leurs patients puisque ces derniers n’auront plus d’indication visible concernant le prix de base de leurs médicaments, la base du remboursement ou le taux de prise en charge

L’UNPF s’insurge contre cette mesure qui créera des disparités entre médicaments prescrits et médicaments non prescrits, et qui risque d’introduire une concurrence supplémentaire dont la profession n’a pas besoin en période de crise. 

Les pouvoirs publics ont également demandé que les pharmaciens améliorent la lisibilité du ticket vital, établissent un plan de posologie (à définir) et procèdent à une inscription de posologie sur l’ensemble des boites de médicaments délivrées.

Toujours défavorable à la suppression de la vignette, l’UNPF a obtenu un schéma simplifié d’écoulement des stocks en cas de changement de prix, ce qui facilitera l’exercice des pharmaciens.

Par ailleurs, le fichier servant de base de prix opposables pour l’ensemble des acteurs de la chaine du médicament sera géré directement par le CEPS (Comité Economique des Produits de Santé). L’UNPF s’étonne qu’en période de restriction budgétaire le CEPS ait obtenu la mise en place et la gestion très coûteuses de ce fichier. En effet, ce fichier détenu par le CIP et des bases de données existait déjà…

Cette mesure permettra à l’industrie pharmaceutique de réaliser une économie de  150 millions €. A contrario, elle imposera des contraintes très fortes (chronophages) pour l’officine qui se chiffreront par dizaines de millions €.

 
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