Les résultats de l’enquête de représentativité ont été publiés le 27 Avril dernier sur le site du ministère du travail ; ce dernier a estimé que la masse salariale représentée par l’UNPF était insuffisante pour garder son caractère représentatif en matière sociale.
Ces résultats signifient ils – comme certains aiment à en répandre l’idée – la mort de l’UNPF ?
NON ! Certainement pas.
Depuis 118 ans, l’UNPF défend une certaine idée de la pharmacie, et développe une philosophie « progressiste » qui a très souvent porté ses fruits.
L’UNPF reste une force de proposition et combattra comme par le passé toute tentative de restriction de ses espaces de liberté.
L’UNPF restera indépendante et n’aura aucune tentation de regroupement.
L’UNPF défendra une certaine idée du conventionnement avec l’assurance maladie, mais se battra sans relâche pour un conventionnement liant la profession aux organismes privés.
L’UNPF a toujours défendu les points positifs des diverses conventions, comme le paiement comptant ; mais combattra les tentatives actuelles de l’assurance maladie et de nos gouvernants qui font « main basse » sur la pharmacie, réalisant ainsi une véritable nationalisation déguisée de nos entreprises.
L’UNPF sera vigilante quant aux transferts d’actes d’une profession de santé sur la pharmacie, mais continuera à œuvrer pour que soit reconnu le rôle primordial du pharmacien en matière de conciliation pharmaceutique, de coordination des soins, de droit à la prescription et de spécialiste de la PDA.
L’UNPF a toujours défendu une vision libérale de la pharmacie défendant l’idée d’un « maximum de liberté compatible avec l’exercice la profession » elle s’opposera à l’inflation de l’hyper réglementation qui sclérose et étouffe notre exercice professionnel.
L’UNPF continuera à se battre pour une répartition harmonieuse répondant aux besoins de la population ; sans perdre de vue qu’il faudra pour cela modifier en profondeur le mode d’exercice de la pharmacie.
L’UNPF dénoncera systématiquement le double jeu pratiqué par l’assurance maladie et le CEPS qui s’entendent comme larrons en foire pour reprendre d’une main ce l’autre nous a parcimonieusement accordé.
L’UNPF est attachée au monopole et poursuivra la défense de la profession telle qu’elle le fait depuis l’instauration des contrats de distribution sélective qu’elle avait âprement défendu auprès des pouvoirs publics avant 1983.
L’UNPF continuera à promouvoir la filière pharmaceutique pour les jeunes diplômés ainsi que les plans de carrière pour ses collaborateurs. Elle dénoncera tout racket des subventions légales accordées aux entreprises, tel que le fait l’assurance maladie avec le CICE, privant ainsi le réseau pharmaceutique de ressources dont bénéficient l’ensemble des entreprises dans ce pays.
L’UNPF défendra sa vision entrepreneuriale et continuera à défendre l’entreprise pharmacie ; seule entité qui regroupe non seulement les pharmaciens mais aussi ses collaborateurs au service et dans l’intérêt de la santé publique.
OUI ! l’UNPF est bien vivante et entend bien le rester et continuer à défendre sa philosophie et sa vision de la pharmacie et ce ne sont pas ses 118 années qui l’empêcheront de marcher !