Le 07/03/2017 | Enquête sur les attentes des patients vis à vis de la pharmacie

Une enquête menée par Opinion Way avec Satispharma, s’est penchée sur les attentes des patients vis-à-vis des pharmaciens et des services que ceux-ci pourraient leur proposer.

 

Le principal enseignement pour la profession est le souhait des patients pour des pharmacies plus spécialisées, offrant des services au comptoir et proposant la vente en ligne.

 

40% des 18/34 ans veulent pouvoir acheter leurs traitements en ligne, 62% des patients souhaitent envoyer leur ordonnance par Internet et 54% des patients sont intéressés par la livraison des médicaments à domicile. La digitalisation des échanges avec les patients est incontournable ! Il faut donc permettre la mise en place de ce service dans les officines en autorisant, comme le revendique l’UNPF, la possibilité d’avoir des locaux délocalisés de la pharmacie (non ouverts au public) pour travailler de façon sûre et qualitative.

 

 

Le Pharmacien Clinicien que l’UNPF souhaite mettre en place depuis plusieurs années est plébiscité par les patients. Il est au cœur de l’évolution attendue de notre métier – les exemples anglais et suisses sont éloquents en ce sens. Le pharmacien est le Professionnel de Santé optimal pour les soins de premiers recours et pour réorienter le patient si nécessaire !

 

 

1 patient sur 2 est favorable à des pharmacies spécialisées... demain les pharmaciens devront, comme les médecins, se spécialiser davantage et travailler différemment. Des pharmacies ayant une expertise particulière en diabétologie, dermatologie, cancérologie, virologie…. apporteraient un service supplémentaire aux patients. L’expertise se construit sur la pratique et l’expérience et nécessite de la formation et une certification qualité des officines et des équipes. Cette évolution nous semble incontournable pour s’adapter au marché, répondre aux nouvelles attentes des patients et barrer la route aux acteurs extérieurs qui ont déjà commencé à faire main basse sur des réseaux de pharmacies.

 

Toutefois, ces services n’ont d’avenir que s’ils sont rattachés à des structures conséquentes ou mutualisées. Cette approche, contrairement à ce qu’en disent certains, permettrait de sauver les structures les plus fragiles et leur assurer une pérennité.  

 

 

Cela implique également une optimisation du réseau officinal afin de préserver l’accessibilité pour tous.

L’évolution démographique et le mode de vie des nouvelles générations nécessitent de réfléchir à une mutualisation de nos structures…

Il est, en effet,  impensable d’imaginer que les pharmaciens salariés iront s’installer dans les zones fragiles où les titulaires ne sont pas remplacés… A contrario, des structures de 5/10 pharmacies regroupées, pourraient plus facilement mettre à disposition un adjoint par jour dans ces zones où tout le monde refuse de s’installer.

Avenir_Pharmacie_2017_VDEF.pdf (1.14 Mo)
 
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