Le 01/02/2017 | Elections présidentielles : rencontre des candidats

Dans le cadre de la préparation des élections présidentielles, l’UNPF a programmé des rencontres avec les différents candidats afin de présenter son projet pour la pharmacie française.

 

Jean-Luc Fournival et Eric Myon ont ainsi rencontré l’équipe de campagne de François Fillon et ont présenté le plan d’actions de l’UNPF pour l’avenir de la profession qui permettra de répondre à la baisse de rentabilité des officines et au manque d’attraction de la profession.

 

Au niveau du maillage, l’UNPF souhaite encourager les regroupements pour mieux mutualiser l’accès aux soins et sauver les pharmacies les plus fragiles.

 

Concernant la rémunération, l’UNPF demande une évolution vers des honoraires intellectuels liés aux services rendus par les pharmaciens en complément de la rémunération actuelle victime des baisses de prix, TFR, et déremboursements.

 

L’UNPF souhaite libérer la mise en place de services par les pharmaciens et demande qu’on les autorise à percevoir un honoraire pour des prestations de service, en dehors de toute ordonnance. Pour rappel, l’honoraire introduit en 2015 ne peut être perçu que s’il est corrélé à une prescription.

 

L’UNPF souhaiterait pouvoir travailler en commun avec des médecins pour la mise en place de protocoles de dispensation pour des pathologies bégnines (identifiées). Dans ce schéma, le pharmacien serait une « gare de triage » des patients qui permettrait un tri entre les réelles urgences, les pathologies nécessitant la consultation d’un médecin et les pathologies bénignes prises en charge par le pharmacien.

 

L’UNPF souhaite développer la collaboration avec le régime complémentaire qui prendrait en charge les pathologies bénignes dans le cadre de panier de soins proposés aux patients. Ce nouveau modèle aurait pour effet de traiter rapidement les petites pathologies, de désengorger les urgences et les autres professionnels de santé et de rediriger les patients le nécessitant vers les médecins. En cela le pharmacien contribuerait à améliorer la santé publique et à faire faire des économies substantielles à la collectivité.

 

Enfin, l’UNPF souhaite faire évoluer les compétences du pharmacien et le remettre sur son cœur de métier. Le pharmacien clinicien, tel que revendiqué par l’UNPF est rémunéré pour ses compétences dans l’analyse, la conciliation et l’observance.

 

L’équipe de François Fillon s’est montrée à l’écoute et très intéressée par des solutions innovantes et réalistes permettant à la fois d’assurer la pérennité de la profession, un maillage équitable et de préserver les comptes publics.

 

Une prochaine rencontre est prévue avec Emmanuel Macron. 

 
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