Le 21/11/2016 | Les rétrocessions au coeur de la défense de notre profession

La rétrocession est vitale pour les officines et leur indépendance. Cependant, certains acteurs, un groupement en particulier, se verrait bien les organiser pour les pharmaciens, à son seul bénéfice. En quoi la rétrocession serait-elle mieux réalisée par les acheteurs des groupements que par les pharmaciens eux-mêmes ?

Si cela est peu louable de la part d’un groupement, que dire du syndicat qui le cautionne ?  

L’UNPF s’est déclarée en faveur d’une mutualisation des fonctions supports pour améliorer l’économie officinale, mais en aucun cas au seul bénéfice des groupements !
Or, c’est bien ce qui joue actuellement dans les réunions rassemblant la profession. Nous refusons qu’il soit mis fin aux rétrocessions sous couvert d’un pseudo consensus de la profession.  

Ces réunions n’ont d’unité que le nom. Le mariage de cet été a d’ailleurs très vite volé en éclats et règlements de comptes (par communiqués interposés). Dès lors, quelle crédibilité leur accorder ?

Le syndicat organisateur prône l’unité et le rassemblement de la profession, alors qu’il fait pression en régions pour empêcher les représentants de l’UNPF de travailler avec les autorités conventionnelles…. ! Où est l’unité ? Comment peut-on se présenter comme le rassembleur de la profession quand l’unique but poursuivi est la division ?

De la même manière, il se rend seul chez la Ministre et tente de faire « avaler » aux pharmaciens des promesses prononcées en période électorale, alors même que le PLFSS 2017 entérine des baisses de prix sans précédent ?

 

La pluralité des pharmacies est bien réelle, celle des propositions et solutions doit demeurer.

L’UNPF maintient sa ligne de conduite. Elle ne participera pas la réunion du 21 novembre et continuera à défendre les rétrocessions entre pharmaciens. 

 
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