Les CPAM nous adressent dans un « Flash info Pharmaciens convention nationale : ROSP RPPS » les « modalités de transmission du N° de prescripteur hospitalier et la qualité du N° transmis ».
L’assurance maladie nous y explique que ce flash n’a que pour but d’accompagner notre engagement « sur ce nouvel axe de rémunération conventionnelle » nous décrivant les divers cas que nous pourrions rencontrer. Nous y apprenons qu’il nous suffit de scanner le code barre RPPS du prescripteur ou tout simplement taper le N° RPPS si le code barre est inexistant.
Ainsi, le bon Docteur Jekyll nous prodigue ses conseils et nous promet son aide dans « l’objectif de favoriser les actions en faveur de la pertinence des prescriptions hospitalières exécutées en ville » dont acte !
La suite, à défaut d’être surprenante est pour le moins révoltante au regard du mépris à l’égard des pharmaciens.
A supposer que la prescription ne comporte ni code barre, ni N° RPPS, nous devons désormais consulter le site « annuaire santé » que notre éditeur de logiciel peut « implémenter sur nos postes de travail et ainsi nous proposer la mise à jour automatique de nos fiches prescripteurs ». ll va de soi que les frais inhérents à cette adaptation de logiciel sont à notre entière charge !
Enfin, pour « pour notre information » l’assurance maladie mènera dès début septembre des évaluations destinées à s’assurer de la bonne application de ces modalités qui conditionnent notre éligibilité à la ROSP RPPS.
Les CPAM, quant à elles, n’ont pas attendu pour rejeter systématiquement les FSE qu’elles jugent non conformes à ces instructions, nous rendant ainsi responsables, en lieu et place des centres hospitaliers, du manquement à leurs obligations; dont acte !
La partialité de l’assurance maladie est ainsi démontrée si besoin en était...
Pharmaciens, dormez en paix , Mister Hyde veille sur vous !