L’UNPF a été reçue par la Directrice adjointe de la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins) jeudi 7 juillet.
L’UNPF a de nouveau pu faire entendre ses propositions formulées dans son livre blanc « Pour que la profession ait un avenir » et présenter ses priorités à un moment propice, en pleine rédaction du prochain PLFSS.
L’UNPF a toujours préconisé le développement des services offerts aux patients et l’adaptation de la rémunération des pharmaciens par la mise en place d’honoraires de service. Nous nous réjouissons, d’ailleurs, de constater que l’ensemble de la profession met en avant ces propositions qui étaient développées dans notre livre blanc.
L’UNPF souhaite remettre le pharmacien sur son cœur de métier et développer son rôle en tant que professionnel se soins de premier recours. Le pharmacien serait « une gare de triage » qui permettrait de traiter les symptômes immédiats et de rediriger, si nécessaire, les flux vers les médecins ou les urgences.
L’UNPF préconise de faire du pharmacien un pharmacien clinicien en lui permettant d’exercer pleinement le métier pour lequel il a été formé. Développer ses compétences dans l’analyse, la conciliation, l’observance lui permettra d’être rémunéré pour des actes intellectuels, d’offrir plus de services aux patients.
Le pharmacien clinicien gère l’observance, réalise des plans de prise ou des bilans de médication, gère la PDA (préparation des doses à administrer) en Ehpad et en ville, participe au développement de la télémédecine, contribue à l’essor de l’interprofessionnalité…
Toutes ces missions, basées sur le cœur de métier du pharmacien, permettront d’améliorer l’observance des patients, d’assurer la sécurité de la chaîne des médicaments, de favoriser la relation avec les patients, de mettre en valeur la compétence et la valeur ajoutée du pharmacien, de développer l’interprofessionnalité, de mettre l’accent sur la prévention et de réaliser des économies.
La rémunération des pharmaciens doit évidemment être adaptée à l’évolution de l’exercice professionnel. Certes, un honoraire de dispensation a été introduit en 2015, mais actuellement aucun honoraire ne peut être perçu par les pharmaciens en dehors d’une prescription alors même que par leurs conseils, ils exercent leur exercice officinal de soins de premier recours.
C’est pourquoi, il est nécessaire de valoriser le service rendu au patient et de donner la possibilité de facturer des honoraires répondant à des prestations dans le cadre de l’activité libérale du pharmacien d’officine. C’est que l’UNPF défend auprès du Ministère.
L’UNPF poursuit son action de défense de la profession auprès des pouvoirs publics et présente des propositions concrètes visant à améliorer la vie économique des officines en participant à l’amélioration des comptes publics. Nous serons reçus le 20 juillet prochain à Bercy par le cabinet d’Emmanuel Macron. Nous vous tiendrons informés des discussions.