Les anciens disaient déjà qu’il est humain de se tromper. Chacun des pharmaciens travaillant à la table d’accueil prend de plusieurs à plusieurs dizaines d’ordonnances par jour. Chacun de nous a son propre facteur de fiabilité, qui dépend de ses capacités innées et de son état psychophysique actuel. Nous devons comprendre que si le taux de fiabilité est de 99,9 %, alors la personne qui remplit 30 ordonnances par jour fait l’erreur de sept ordonnances par an.
Cette statistique montre qu’avec autant de prescriptions par an, il doit y avoir une sorte d’erreur. Afin de minimiser le risque de telles erreurs, le traitement et le contrôle ultérieur de la prescription doivent être effectués par deux personnes différentes. Il convient de rappeler que toute activité humaine comporte le risque de commettre une erreur. Également pharmacien tant que celui-ci est en poste. Dans le même temps, il ne faut pas oublier que nous avons de plus en plus de médicaments efficaces et puissants dans nos pharmacies.
Cela signifie que s’ils sont administrés de manière incorrecte, ils peuvent être très dangereux pour le patient. Certaines erreurs peuvent avoir des conséquences désastreuses, comme le montrent les dernières nouvelles sur Internet et dans la presse. Voyons donc quelles erreurs nous pouvons commettre et comment les corriger par la suite, s’il n’est pas trop tard. Les erreurs peuvent entraîner des conséquences graves, souvent irréversibles, comme dans le cas d’un cas de dépassement de morphine.
L’une des tâches très importantes des soins pharmaceutiques est d’éliminer de telles erreurs lors de l’exécution d’une ordonnance. Le soin pharmaceutique n’est rien de plus qu’un pharmacien responsable qui vérifie le travail d’un technicien pharmaceutique. En revanche, aucun acte juridique n’utilise la notion d’« erreur dans l’art de la pharmacie ». De plus, cette notion n’apparaît pas dans la jurisprudence des juridictions ordinaires ou administratives.
De plus, cette question apparaît également très rarement dans la littérature polonaise. Ainsi, afin de surmonter les difficultés résultant de la rareté du matériel de recherche, il convient de se référer aux points de vue de la doctrine liés à la survenance d’erreurs dans l’art autres que les pharmaciens de la profession. Cependant, dans de nombreux pays à l’étranger, les erreurs de délivrance de médicaments, les soi-disant erreurs de délivrance, sont très souvent réglées par les tribunaux et sont légalement reconnues comme ce qu’on appelle l’infraction pénale. Pour ces erreurs, malheureusement, le droit d’exercer est perdu et, souvent, une compensation est versée.