Les Académies et Ordres de pharmacie, médecine et vétérinaire ont signé, le 5 avril 2016, un manifeste commun pour demander la ratification par la France de la convention Medicrime du Conseil de l’Europe, afin de lutter contre le fléau des médicaments falsifiés. Le Manifeste rappelle que le droit à la santé est imprescriptible et milite pour une politique de répression des trafics.
Les experts rappellent que le meilleur outil pour lutter contre ce fléau est la traçabilité des médicaments.
Le règlement délégué fixant les modalités des dispositifs de sécurité figurant sur l'emballage des médicaments à usage humain a été publié au JO de l’Union Européenne le 9 février 2016. Il précise les modalités à mettre en œuvre pour lutter contre l’introduction de médicaments falsifiés dans la chaîne du médicament en introduisant l’obligation d’une identification individuelle des boîtes.
La France dispose de 3 ans pour rendre ce système opérationnel et mettre en place une base de données des médicaments dispensés sur le territoire. C’est le CIP[1] (Club interpharmaceutique) qui assurera la gestion et le bon fonctionnement du système pour la France. L’UNPF, présente au CIP, participera à la définition des modalités pratiques.
Manifeste_MEDICRIME_signE.pdf (113.53 Ko)