Fidèle à sa ligne de conduite, l’UNPF demande une relinéarisation de la marge (à travers la revalorisation de la première tranche de la marge dégressive lissée jusqu’à 150€) qui permettra une amélioration de la marge pour l’ensemble des officines. Les honoraires, devant être une rémunération supplémentaire correspondant aux nouvelles missions.
Le périmètre prévu pour les honoraires correspond à 12,5% de la marge du réseau officinal ; c’est-à-dire 12,5% de 5,5 milliards €, soit 700 millions €. Or, l’impact des mesures économiques sur l’officine depuis 2011 s’élève également à une perte de 700 millions € de la marge. L’UNPF demande donc que cette perte soit réintégrée dans le circuit officinal.
En outre, L’UNPF souhaite que l’Etat s’engage à pérenniser cette enveloppe pendant toute la durée de la convention et à revaloriser ce montant.
Par ailleurs, l’UNPF rappelle qu’une rémunération sur honoraires aura des effets délétères sur la valeur des fonds officinaux. En effet, lors de la revente, la valeur du fonds sera amputée de la part relative à l’honoraire, or, le pharmacien rembourse son crédit en fonction de la valeur d’achat. L’UNPF propose donc que la valeur du fonds officinal soit réévaluée afin de permettre une moindre plus-value lors de la revente ainsi que la création d’un crédit d’impôt d’un montant équivalent à la perte de la marge.
Si les conditions d’une rémunération décente pour le pharmacien ne sont pas réunies lors de la négociation avec l’Assurance maladie, l’UNPF n’engagera pas sa signature.