Selon le code de santé publique, l’organisation des gardes est gérée par les syndicats. Le projet d’avenant, tel que présenté par l’assurance maladie, entérine la gestion des gardes par un seul syndicat. L’UNPF refuse d’accorder le monopole de la gestion des gardes à une seule structure, sous prétexte qu’elle est majoritaire. C’est pourquoi l’UNPF a demandé qu’un syndicat représentatif puisse dénoncer localement le mandat de l’organisme gestionnaire par lettre recommandée avec accusé de réception trois mois avant son échéance.
Sous couvert de simplifier les transmissions d’informations, ce texte s’avère en fait entériner la position hégémonique d’une structure majoritaire.
L’UNPF souhaite garantir l’indépendance financière de l’organisme gestionnaire afin de ne pas favoriser des pratiques locales douteuses. C’est pourquoi, nous demandons, qu’il soit précisé dans l’avenant que le mandat de l’organisme gestionnaire est effectué « à titre gracieux ».
L’UNPF refuse de collaborer avec un système qui défend la pérennité d’une structure aux dépens des intérêts des pharmaciens.
L’UNPF refuse également de céder à la pression de l’assurance maladie qui pousse les syndicats à signer ce texte très rapidement.
L’UNPF, en accord avec son conseil d’administration, a décidé de ne pas signer le texte de l’avenant relatif à la gestion des gardes en l’état.