Seule à n’avoir signé ni l’avenant définitif ni le point d’étape ouvrant la voie à la suite des négociations, l’UNPF s’est depuis le début opposée à la mise en place d’un honoraire à la boîte qui ne permettait pas de déconnecter la rémunération des volumes.
Les récents problèmes rencontrés par les pharmaciens (retards de paiement de la ROSP, des entretiens AVK, problèmes de mise à jour du fichier CEPS…) nous inquiètent, également, quant à la capacité de l’administration à être prête pour le 1er janvier.
L’affichage du prix public des médicaments hors ordonnance n’est toujours pas réglé et semble s’orienter vers une facturation qui exclut l’honoraire du prix global et le place sur une ligne à part. Cela entraînera une concurrence accrue entre les pharmaciens.
C’est pourquoi, lors de la commission paritaire Nationale, le 2 décembre, Jean-Luc Fournival, le Président de l’UNPF, a officiellement demandé à l’assurance maladie et aux autres syndicats la réouverture des négociations afin d’offrir aux pharmaciens une rémunération qui pérennise leur marge. Toutes les parties ont approuvé ce point de vue et décidé de le suivre. (Certains l’ont même repris à leur compte…)
Aujourd’hui, le constat est sans appel : l’honoraire à la boîte ne convainc personne, même pas ceux qui l’ont signé ! Preuve de l’incohérence de cette réforme et de la légèreté avec laquelle les intérêts de la profession sont parfois pris en compte.